• 1135

    -Oui Papa, qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Roy en allant rejoindre son père dans le salon, tout naturellemment comme si de rien n'était.

    -Ne joue pas au innocent avec moi, Roy. S'agaça alors son paternel dans un soupir. Tu m'expliques pourquoi tu as sauté du balcon pour sortir ? Avec ta mère, nous ne t'empêchons de sortir à ce que je sache. 

    -J'avais envie. Lui répondit simplement le jeune homme dans un haussement d'épaules, tout en essayant de cacher son embaras. En effet, le fait d'avoir été surpris entrain de faire le mur le gênait et pas qu'un peu, car il tenait à ce que sa relation avec Molly ne soit pas découverte. 

    -Et puis-je savoir où tu étais pour rentrer à une heure aussi tardive ? L'interrogea-t-il ensuite, d'un air méfiant. 

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    -Quelque part. Ca ne te regarde pas. Se contenta de répondre Roy de plus en plus mal à l'aise devant le regard accusateur de son père. Un regard qu'il connaissait bien, et qui montrait qu'il ne fallait pas le prendre pour un idiot. 

    -Tu es allé voir cette fille, n'est-ce pas ? Tu es allé la voir alors que tu sais très bien que tu n'as pas le droit de la voir ! L'accusa alors son père.

    -Déjà, cette fille, elle a un nom. Elle s'appelle Molly. Rétorqua alors Roy, qui détestait que quelqu'un parle de l'adolescente de cette manière. Et ensuite, je fais ce que je veux. J'ai vingt et un ans, tu n'as plus d'ordre à me donner. 

      

      


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  • 1136

    -Roy ! Tu sais très bien que tu dois cesser de la voir ! S'emporta alors le chef de famille, avant de respirer un grand coup pour essayer de se calmer. Il jugeait inutile de s'énerver à une heure si tardive, et ce n'était pas en lui criant dessus qu'il parviendrait à lui faire entendre raison. Ecoute moi, si je te dis ça, c'est pour toi.

    -Mais bien sûr. Grommela en réponse Roy, n'en croyant pas un mot. Comment pourrait-il le croire d'ailleurs. En quoi serait-ce bon pour lui de se séparer de celle pour qui il donnerait tout, jusqu'à sa propre vie ?

    -Tu ne peux pas être avec elle Roy, tu le sais aussi bien que moi. Lui répéta-t-il dans un soupir. Et il vaut mieux que tu te sépares d'elle avant que tu ne sois trop attaché à elle. Je veux juste t'épargner des souffrances inutiles.

      

     


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  • 1137

    -Tu comprends vraiment rien. Souffla Roy, qui est déçu, au fond. Il savait très bien que toute sa famille serait contre sa relation avec Molly, mais il espérait tout de même que son propre père soit tout de même, de son côté. Son père, dont il savait qu'il avait eu des difficultés à s'intégrer dans la famille. Roy avait donc toujours pensé que de ses deux parents, son paternel serait celui qui le soutiendrait le plus. Sauf que ce n'était pas le cas, bien au contraire.

    -Comment ça ?

    -Je l'aime Papa. Lui avoue-t-il alors. Je suis amoureux d'elle. Je ne peux même pa envisager une seule journée sans la voir. Je me fiche royalement de l'opinion des gens, de ce qu'elle va devenir. Je l'aime, et j'ai besoin d'elle. Je ne peux pas vivre sans elle. Alors, je suis désolé de te décevoir, mais il est hors de question que je me sépare d'elle ! 

    -Roy, tu ne me laisses pas d'autres choix... Soupira d'agacement son père. Je t'interdis de la revoir, est-ce que tu ...

    -Koyen ! Le coupa sévèrement une autre voix, féminine cette fois-ci. 

      

     


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  • 1138

    Les deux hommes sursautèrent, ne s'attendant pas à être si brusquement interrompus dans leur conversation. Le nommé Koyen regarda ensuite l'entrée de la pièce, pour voir un femme blonde, se tenant devant l'ouverture, les bras croisés contre sa poitrine. Elle le scrutait d'un air sévère, et il devina sa désapprobation. Quant à Roy, qui se retrouvait à présent entre ses deux parents, il ne savait plus où se mettre, ni quoi faire. Le silence règnait dans la pièce, la femme se contentant d'observer les deux hommes, et ces derniers n'osaient pas prendre la parole.

    -Roy, tu peux nous laisser ? Demanda-t-elle alors, d'une voix calme. J'aimerai parler avec ton père.

    -Bien sûr. Accepta-t-il sans hésité, soulagé de pouvoir ainsi s'éclipser, et être seul sans personne pour l'embêter et lui dire ce qu'il devrait faire.

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    Il tourna donc les talons pour sortir de la pièce, mais il s'arrêta au niveau de sa mère. Il se pencha légèrement pour pouvoir la prendre dans ses bras.

    -Bonne nuit Maman. Lui souhaita-t-il alors.

    -Bonne nuit mon grand. Lui répond-t-elle en souriant. Fais attention de ne pas déranger ton frère en montant, il est fatigué en ce moment. Être Gardien, ça l'épuise.

    -Je vais faire attention, promis. Assura-t-il avant de sortir de la pièce, pour ainsi laisser ses parents seuls.

      


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  • 1139

    -Tu peux m'expliquer ce que tu viens de nous faire là ? L'interrogea-t-elle ensuite, une fois certaine que son fils cadet soit bien dans sa chambre.

    Koyen n'osait pas lui répondre, tout en cherchant les mots dans sa tête. Son épouse avait beau être une femme incroyablement calme, il savait très bien qu'il ne vallait mieux pas l'énerver. Elle avait un franc parlé certain, et n'hésitait pas à dire le fond de sa pensée. Ainsi, et bien qu'il n'était qu'un homme ordinaire, il se doutait bien qu'il allait passer un sale quart d'heure, car sa femme ne supportait pas que quelque chose de mauvais arrive à ses enfants.

    -Parle, aller ! Explique moi, parce que je n'ai pas bien compris ! Le pressa-t-elle ensuite, agacée par le silence de son mari.

      


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