• Chapitre 12 - L'Enfer de Lisha (1700)

    Chapitre 12 - L'Enfer de Lisha (1700)

     -Tu peux m'expliquer pourquoi je porte cette tenue tout d'un coup ? Bougonne Noah quelques jours plus tard, alors que Billie vient tout juste de l'appeler dans ce monde à part et merveilleux qu'il affectionne. En effet, le jeune homme est élégamment habillé alors que lorsqu'il s'est endormi, il portait un simple jean et un tee shirt.

    -Ca ne te plait pas ? Rigole alors Billie, tranquillement assise sur une branche d'un arbre, obligeant son petit ami à lever la tête. Tu es tout beau comme ça ! Il faudrait que tu te décides à te raser et tu serais parfait !

    -J'ai d'autres chats à fouetter en ce moment, on passe notre temps à nous entrainer à combiner nos pouvoirs. Les autres sont plus motivés que jamais. L'informe-t-il dans un haussement d'épaules. Et je ressemble à un guignol comme ça ! L'archétype même du gendre idéal et du prince charmant pour les demoiselles en mal d'amour ! Râle-t-il finalement tout en croisant les bras.

      


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  • 1701

    -Si tu es habillé comme ça, c'est parce que tu n'as pas l'esprit fermé. Tu n'as pas un pas dans la réalité et l'autre dans le monde imaginaire. C'est l'image même de ton esprit. Lui explique alors Billie, amusée par l'attitude de son petit ami. Tu ne peux rien y faire. C'est comme moi en ce moment même, c'est l'image de mon esprit que tu vois.

    -Je me disais aussi, ce n'est pas normal que tu portes une robe aussi courte. Plaisante aussitôt Noah, la jeune fille lui offrant ensuite un regard blasé.

    -Plus tu portes des robes clairs, plus ton esprit est pur et bon. Ajoute-t-elle sans réagir davantage à la taquinerie de son homme. C'est naturel, c'est rare que l'on puisse y faire quelque chose.

    -Je porte un pantalon noir, c'est normal ?

    -Oui. C'est à cause de ton caractère cochon. Réplique alors la demoiselle avec un sourire narquois. Sérieusement, oui. Personne ne peut être parfaitement pur et bon.

    -Tu es toute blanche toi, pourtant. Lui fait-il remarquer, perplexe.

    -Je sais, mais Espérance n'a pas voulu me dire pourquoi.

    -Tu as l'intention de descendre de là-haut un jour ? Lui demande-t-il ensuite, fatigué de garder la tête lever pour parler à sa petite amie qu'il aimerait bien prendre dans ses bras.

    -Seulement quand tu m'y forceras. Lui répond Billie avec un sourire amusé.

      


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  • 1702

     -Qu'est-ce que tu me chantes encore ? Tu veux que je vienne te chercher ? Ne semble pas comprendre Noah.

    -Non. Tu peux utiliser tes pouvoirs ici, et je te rappelle qu'il faut que tu parviennes à maîtriser le pouvoir de l'Emotion en très peu de temps, notamment en transmettant des émotions aux autres pour les forcer à faire quelque chose. Lui signale-t-elle sur un ton faussement autoritaire. Et c'est cela que je veux que tu fasses !

    -C'est vil très chère. Mais puisque tu y tiens. Marmonne-t-il avant de se concentrer. Il pense à Billie, et uniquement à elle. Il veut lui donner envie de descendre. Une envie irrésistible, de façon à ce qu'elle n'est pas d'autre choix que de faire ce qu'il lui demande. Dans le même temps, il observe du coin de l'oeil sa petite amie qui ne semble pas décider à bouger le petit doigt. Cela l'agace. Mais il respire un grand coup pour se calmer, se détendre et se reconcentrer. Cela dure quelques minutes avant qu'il n'aperçoit un léger mouvement de sa part, pour qu'elle finisse par descendre de l'arbre d'un simple bond léger comme l'air, pour atterrir sur le sol comme un chat qui tombe sur ses pattes. Il sourit de satisfaction, et il a soudainement l'idée de la forcer à venir vers lui, pour qu'elle se love contre lui.

      


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  • 1703

    Et c'est avec une joie immense qu'il remarque le regard accusateur de la jeune fille lorsqu'elle se rapproche de lui. Il ne tarde pas à la prendre dans ses bras pour savourer la présence de la demoiselle dont il ne peut plus se passer. Il admire son doux visage, ses yeux océan, ses lèvres qu'il a bien envie d'embrasser.

    -On est censé travailler Noah. On n'a pas de temps à perdre. Lui rappelle-t-elle dans un soupir.

    -Je sais. Mais j'ai bien le droit à un baiser, non ?

      


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  • 1704

    La demoiselle Stryder ne peut s'empêcher de sourire suite à cette phrase. Elle caresse délicatement le visage de Noah, le regardant avec tendresse et amour. Puis, elle se met sur la pointe des pieds pour lui offrir un doux baiser qu'il accepte avec bonheur. Elle met fin à cet échange, mais Noah s'empresse de nouveau de ses lèvres, ne voulant pas que cet instant s'arrête, ayant besoin de ressentir son amour. Un amour qu'il ne peut plus avoir depuis sa disparition. Un amour dont il est délicieusement dépendant...

      


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