Aussitôt, Noah se tourne vers sa petite amie qui baisse le regard, embarrassée.

-Pourquoi tu n'en as pas parlé ?

-Je ne voulais pas t'inquiéter, et puis je ne savais pas d'où mes douleurs venaient ! Se justifie-t-elle aussitôt, ne sachant plus où se mettre. Je suis désolée... Mais je...

-Arrête de chouiner, tu me soules ! S'exclame brusquement Stan en levant les yeux au ciel. De toute façon, seule Miséria peut lever le sort. Donc il n'y a pas 36 milles solutions pour la sauver. Soit elle se rend à Miséria, soit elle meurt... Quoique si elle meurt, le sort sera lever aussi...

-La ferme toi ! Et puis qu'est-ce que tu veux d'abord ? Qu'est-ce que tu es venu chercher ici ?

-Moi ? Mais je veux Billie ! Et toi, ta présence m'agace ! Rétorque alors le démon avant d'afficher un sourire narquois.

Suite à cette phrase volontairement provocatrice, le sang de Noah ne fait qu'un tour, et fait un mouvement vers l'avant tellement qu'il est énervé. Billie le retient aussitôt, ne voulant pas que son petit-ami rentre dans le jeu du démon.

-Reste calme, c'est exactement ce qu'il veut. Que tu n'énerves ! Lui souffle-t-elle tout en essayant de lui envoyer des sentiments positifs pour l'apaiser.

-Tu veux que je reste calme quand il parle de toi de cette manière ? Tu crois sérieusement que je peux rester calme ? S'agace-t-il, rêvant soudainement de voir Stan se vider de ses tripes. Il serait peut-être temps de faire un de tes tours. Marmonne-t-il ensuite.

-Elle ne pourra pas. Tu me crois suffisamment débile pour me pointer alors qu'elle est au top de sa forme ? C'est mal me connaître ! S'exclame-t-il, ayant parfaitement entendu la conversation du couple.

-Comment ça elle ne pourrait pas ?

-Miséria lui a jeté un sort, lorsqu'elle a réussi à prendre possession de son corps ! L'informe-t-il avec amusement. Si par malheur vous parveniez à la sauver, son corps s'affaiblirait de lui même … Et plus elle utilise d'énergie, plus elle s'affaiblit. Jusqu'à ce que le corps ne tienne plus... Très efficace je dois dire, il suffit de voir sa tête !

-Si tu es encore vivant à ce moment là. S'en amuse aussitôt Stan, dévoilant ainsi ses intentions.

Billie s'accorche davantage au bras de son homme, envahie par un mauvais pressentiment, ce dernier étant plus que tendu. Il le cache, mais lui aussi n'est pas spécialement rassuré sur les événements à venir. Il reste sur ses gardes, prêt à réagir à la moindre attaque de ce satané démon qu'il hait plus que tout.

-Noah... Il faudrait peut-être fuir... Propose alors Billie dans un murmure, espérant que Stan ne l'entende pas.

-Inutile d'essayer de fuir, cela ne changera rien du tout ! Assure leur interlocuteur avec un sourire narquois. Et puis, je suis certain que ce cher Noah a bien envie de venger sa pathétique petite amie vu que j'ai assisté à ses tortures.. Et que j'ai plusieurs fois profité de la situation... C'est une chaudasse ta copine, t'en as de la chance !

-Enfin une question intéressante ! Tu n'es pas si débile que tu en as l'air ! S'exclame alors Stan. En fait, si je suis là, c'est grâce à Miséria. Annonce-t-il.

-Qu'est-ce qu'elle a encore fait cette sorcière ? Rétorque aussitôt le jeuen Epps, méfiant.

-Elle a des droits sur cette maison, après tout, elle appartenait à son cousin. Donc, elle m'a autorisée à entrer. Les informe-t-il avec satisfaction. Vous n'êtes pas si en sécurité ici visiblement.

-Je vais la tuer. Marmonne de colère Noah en serrant les dents.

-Qu'est-ce que tu viens foutre ici, espèce d'enfoiré ? L'attaque aussitôt Noah, nullement effrayé par ce démon, tandis que Billie s'accroche instinctivement à son homme, craignant la raison de la venue de Stan.

-Tant de vulgarité ! Moi qui voulais rendre simplement une petite visite de courtoisie ! Se moque Stan sans attendre.

-Mon cul ! Tu sais où tu peux te la mettre, ta visite de courtoisie ?

-Comment tu es rentré Stan ? L'interroge soudainement Billie, ayant remarqué qu'il se trouve à l'intérieur du terrain alors qu'un démon ne peut s'introduire dans une propriété privée sans une autorisation des propriétaires. Je ne t'ai pas autorisé à venir, et je doute que ma mère l'aurait fait.