• 1022

    Les deux jeunes se dépêchent donc de sortir sous le regard interloqué du jeune homme, qui se demande bien ce qu'elles sont entrain de fabriquer. Il hausse finalement les épaules avant de regarder ce que lisait Billie... Un livre sur l'histoire de Floreria. Il soupire, puis va dans sa chambre pour se poser sur son lit.

    Pendant ce temps-là, les deux filles sont à côté de l'étang, cachées par la maison. Un coin plutôt tranquille, et idéal pour discuter.

    -Qu'est-ce que tu voulais me dire ? Demande alors Billie.

    -Noah est jaloux ! Affirme alors, et joyeusement Joan. Il crève de jalousie de voir Stan tourner autour de toi !

    -Oui... Et alors ? Ne semble pas comprendre la jeune fille.

    -Et alors, il faut jouer là-dessus pardi !!

      


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  • 1021

    -Tocard ! Réplique-t-elle en direction de Noah. Et oui, je me suis laissée tenter finalement ! Confirme-t-elle en s'adressant cette fois-ci à Billie. Avant, mes cheveux ne ressemblaient plus à grand chose...  Maintenant, j'ai enfin une tête présentable !

    -Tout juste passable je dirai plutôt. Intervient alors le seul homme de la pièce.

    -Toi, tu n'as pas à donner d'avis ! En tant que mec, tu n'as pas de goût ! Se moque alors Joan en riant.

    -Heeey !! Réplique-t-il, pour ensuite baragouiner des mots incompréhensible.

    -Sinon Billie, j'aimerai te parler... En privé ! Précise-t-elle avec un sourire qui en disait long sur sa pensée. En effet, son interlocutrice ne met pas longtemps à comprendre qu'elle souhaite lui parler d'un certain jeune homme. 

    -Bien sûr. Accepte-t-elle, tout en posant son livre sur la table. 

      


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  • 1020

    -Mêles toi de ton cul Joan, ça changerait. Réplique-t-il, agacé, et soudainement perturbé. En effet, le terme "jalousie" ne cesse de retentir dans son esprit. D'un côté, il a bien envie de rire et de l'autre, il se demande bien si elle n'aurait pas, par hasard, raison.

    -Si tu savais toutes les choses qui ne se passeraient pas si je me mêlais de mes affaires. Lui répond-t-elle avec un sourire, et un clin d'oeil en direction de son amie.

    -Hein ? Genre tu sers à quelque...

    -Lisha t'a finalement coupé les cheveux !! Remarque sans attendre cette dernière, avec un grand sourire, tout en coupant Noah dans sa phrase. Cela te va super bien !!

    -Ouais... Je me disais que tu avais moins une sale tête maintenant. Bougonne ensuite Noah dans un haussement d'épaules.

      


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  • 1019

    -Et puis lui, il joue au mec idéal, parfait, zéro défaut ! Alors que tout ce qu'il veut, c'est te sauter ! Ajoute-t-il avc une grimace agacée. Moi, je ne me suis jamais caché ! Le soir du concert, je ne t'ai jamais bavé que j'allais te passer la bague au doigt !

    -Il ne l'a pas dit non plus. Réplique-t-elle dans un soupir. Et un conseil, tu ferais mieux de t'arrêter là. Plus ça va, plus tu es ridicule.

    -Je ne suis pas ridicule, mais réaliste ! Ce type te bave certainement plein de conneries, et toi, tu n'y vois que du feu ! 

    -La jalousie ne te va vraiment pas au teint Noah, tu le sais ça ? Se moque alors une autre jeune fille qui vient tout juste de sortir de la chambre. 

      

     


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  • 1018

    -C'est certain Billie, il te reluque comme si tu étais un bout de viande sur pattes ! Affirme-t-il, agacé.

    -Et qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Lui demande-t-elle, tout en rougissant légèrement. Elle ignore si Noah dit vrai, ou si c'est la jalousie qui parle pour lui, mais sa description sur la façon que Stan a de la regarder la gêne un peu. Et s'il la regardait vraiment comme un bout de viande ?

    -On doit te protéger, non ? Et ce type, il ne veut clairement pas être juste avec toi pour des bisous et des câlins innocents comme pour des couples de gamins de quatorze ans. Bougonne-t-il. Tout ce qu'il veut, c'est ton...

    -Comme toi quand on s'est rencontré, non ? Le coupe-t-elle alors, essayant de cacher son embarras. Et pourtant, il ne s'est rien passé. 

    -Et il ne se passera rien ! Assure-t-il ensuite, appréciant très peu la tournure de la conversation. D'autant plus qu'il est de moins en moins assuré en sortant cette phrase qu'il a souvent répété, puisque plus le temps passe, moins il est sûr de lui à ce sujet là... J'me tape pas des vierges... Baragouine-t-il ensuite, plus pour se convaincre lui-même qu'autre chose.

      


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